Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 juin 2020 4 18 /06 /juin /2020 19:01
30 FILMS - Jour 3
Partager cet article
Repost0
17 juin 2020 3 17 /06 /juin /2020 21:09

On continue !

30 FILMS - Jour 2
Partager cet article
Repost0
16 juin 2020 2 16 /06 /juin /2020 20:59

  Publiés durant le confinement sur une page privée de Facebook, voici des billets très brefs présentant 30 films parmi ceux que je considère comme les plus importants de l'histoire du Cinéma. Liste évidemment incomplète, totalement subjective mais parfaitement assumée.

  Dans le désordre, bien entendu...

  Jour 1 :

30 FILMS - Jour 1
Partager cet article
Repost0
28 octobre 2019 1 28 /10 /octobre /2019 19:00

  http://www.balistiq.fr/podcasts.php?var=11

 

  Ci-dessus, le lien vers la page des podcasts des 4 premières émissions de notre 3e saison de "Format Respecté", dans laquelle nous continuons à parler du cinéma qu'on regarde et qu'on aime... ci-dessous, une Romy Schneider resplendissante dans "La piscine", image complètement raccord avec l'une de mes rubriques !

  Bonne écoute !

 

Le cinéma à la radio, on continue !
Partager cet article
Repost0
11 septembre 2019 3 11 /09 /septembre /2019 19:11

  Dimanche 15 septembre, à partir de 11 heures sur les ondes de Radio Balistiq, c'est le retour de notre émission de cinéma, animée avec les copains William Etiève et Antoine Royer. 

  Tous les 15 jours, retrouvez-nous pour une heure de discussions passionnées autour du 7e Art. Déjà la 3e saison et plus de 40 heures en boîte !

  Et rapidement, vous allez entendre parler du dernier long-métrage de Quentin Tarantino (ci-dessous sur le tournage de son dernier film), j'ai personnellement adoré son 9e opus, "Once upon a time... in Hollywood".

  

Format Respecté Saison #3
Partager cet article
Repost0
17 janvier 2019 4 17 /01 /janvier /2019 09:16
"Silent Hill"

"Silent Hill"

  Gans va cependant mettre 8 ans avant de sortir son 4e film dont le choix reste, avec le recul, toujours aussi étrange : La Belle et la Bête. Étrange parce que l’histoire n’est pas nouvelle et a connu plusieurs adaptations, entre Cocteau, Disney...

  La version de notre cinéaste est parfois bancale, surtout dans son dernier tiers : on retrouve des maladresses de construction dans le scénario, comme dans Le Pacte des Loups. Histoire d’amour qui se conclut bien rapidement, personnages fantaisistes qui ne servent finalement à rien (les petits chiens aux gros yeux). Côté casting, Léa Seydoux, et c’est souvent son problème, est aussi belle que froide et un tantinet dépourvue d’émotion... quant à Vincent Cassel, si le choix n’est pas aberrant, il est presque trop attendu dans le rôle de la Bête. En revanche, dès les premières minutes de film, on est embarqués dans un monde merveilleux, les images sont d’une beauté renversante, comme toujours avec Gans. La musique accompagne bien l’ensemble et on reste scotchés devant ce film largement au-dessus de la moyenne des productions françaises du même genre, d’autant que le réalisateur a laissé de côté quelques-uns de ses tics habituels de mise en scène. De même, la violence qui imprégnait la quasi-totalité de ses œuvres jusqu’à présent est globalement absente du récit. Seul le caractère sombre souvent présent dans les contes de fée, contrastant avec les moments colorés et féeriques, se retrouve ici.  

  Mais pourquoi, après 8 ans d’absence, le réalisateur s’est-il penché sur une histoire ayant déjà connu plusieurs adaptations célèbres ? Sachant que dans l’intervalle, il a multiplié les projets avortés, tous plus passionnants les uns que les autres… on va y revenir…

 

  À l’heure où nous parlons, Christophe Gans prépare activement son 5e film, une adaptation de la BD d’Hugo Pratt, Corto Maltese. Vendu comme un film d’aventures, on croise les doigts pour que le projet aboutisse et qu’il nous offre une belle vision du personnage. Ce film est cohérent avec l’univers du bonhomme, nourri de culture populaire. Et puis, n’oublions pas qu’il a eu longtemps en tête de tourner des adaptations de Rahan et Bob Morane, autres figures iconiques du 9e Art. Pour Bob Morane, peut-être le projet le plus alléchant de tous, on se prend à rêver de ce que le cinéaste aurait pu faire avec l’univers foisonnant des romans d’Henri Vernes…

  De même, dans la longue liste des projets avortés de Gans, on trouve un autre manga, Patlabor, un autre jeu vidéo, Onimusha, l’univers de Jules Verne avec au moins deux projets qui tournaient autour de 20.000 lieues sous les mers et plus particulièrement le personnage du Capitaine Nemo, dont on devait découvrir les jeunes années avant qu’il ne devienne celui que Verne a créé. Pour raisons diverses et différends artistiques, tout cela a été annulé. Gans n’est pas simple. Là où bien d’autres créateurs font des concessions, lui semble relativement exigeant et intraitable. Son Fantômas produit par Thomas Langmann ne s’est pas fait pour les mêmes raisons. Le producteur voulait une comédie, Gans voulait un film sérieux. Là encore, on peut rêver de ce qu’il aurait apporté à cet univers riche en possibilités… la littérature n’est pas en reste puisqu’il a également caressé l’idée de transposer à l’écran le roman de Leo Perutz Le Cavalier suédois ou encore des récits de Robert E. Howard, comme Dark Agnès

  Avec lui, le cinéma populaire pourrait avoir encore de belles heures devant lui... en espérant qu’il parvienne à tourner les projets qu’il a dans la tête. Gans ou la liberté de créer mais au prix d’une production relativement réduite...

 

  Tout comme Bertrand Tavernier ou Martin Scorsese, Gans est également un accompagnateur formidable pour les cinéphiles que nous sommes : ses commentaires audio sur ses propres films sont des modèles du genre et dès qu’un supplément sur DVD propose une interview de lui, on s’y jette : pour La falaise mystérieuse, pépite du film fantastique des années 40, Gans est tout simplement passionnant à écouter, retraçant l’histoire du cinéma fantastique de l’époque et décortiquant le film qu’il accompagne... Il a également livré un bel entretien sur le Blu-ray/DVD fraîchement sorti du chef-d’œuvre de Mario Bava, Six femmes pour l’assassin. Il y déclare sa passion, bien compréhensible, pour l’œuvre du réalisateur transalpin.

 

N.B. : la présente chronique, comprenant trois parties, a servi de feuille de route pour une rubrique de l'émission "Format Respecté" du 23 décembre 2018 (le podcast est disponible sur le site de Radio Balistiq).

          

"La Belle et la Bête"

"La Belle et la Bête"

Partager cet article
Repost0
27 décembre 2018 4 27 /12 /décembre /2018 15:22
Crying Freeman

Crying Freeman

  Curieusement, le croisement des genres au sein de Crying Freeman, premier long-métrage de Gans, sorti en 1996, parvenait à se faire de manière plus fluide, entre John Woo, Jean-Pierre Melville et une influence certaine du cinéma asiatique. Il faut dire que le film adapte assez fidèlement un manga. Dès ce premier essai, on sent chez le cinéaste une volonté de faire autre chose : on est loin de ce que produisent ses confrères français. D’ailleurs, français, Crying Freeman l’est assez peu en fin de compte : tourné en anglais, casting international, aucune image filmée dans notre pays...

  Si quelques excès visuels (courants dans les premières œuvres) sont de mise, avec des ralentis et des mouvements de caméra élaborés, Gans en donne en tout cas pour son argent au spectateur, entre combats au sabre, gunfights et explosions...

 

  Dans son segment du film Necronomicon, Christophe Gans rend de toute évidence hommage à Mario Bava, une nouvelle fois : ses éclairages travaillés et colorés, laissant des zones plus sombres dans le décor, sont caractéristiques du cinéaste italien. De même, si l’inspiration principale vient de l’écrivain H. P. Lovecraft, l’ombre d’Edgar Allan Poe n’est pas très loin dans ce récit où un homme fait revenir à la vie sa fiancée disparue, comme l’avait fait son ancêtre des décennies auparavant. Un goût certain pour le film en costumes et les décors riches apparaît déjà ici, ce qu’on retrouvera dans Le Pacte des Loups et La Belle et la Bête.

 

  Avec ces premiers films, une constante dans le cinéma de Christophe Gans émerge très vite : la fascination pour la femme. Il faut lui reconnaître un talent pour magnifier les personnages féminins, même dans les 25 minutes du Necronomicon. La compagne du héros dégage quelque chose de très érotique et les plans serrés sur son visage sont fascinants, que ce soit avant l’accident de voiture qui lui est fatal ou une fois qu’elle revient hanter son petit ami sous forme aqueuse dans la vieille demeure...

  On se souvient de Monica Bellucci dans Le Pacte des Loups, ainsi qu’Emilie Dequenne. Julie Condra et Yoko Shimada dans Crying Freeman... et on continue avec Rhada Mitchell et Laurie Holden dans Silent Hill et Léa Seydoux dans La Belle et la Bête. Dès les premiers plans de chacune, elles apparaissent incroyablement belles.

  Le cinéaste ne s’en cache d’ailleurs pas dans les interviews, il aime filmer les personnages féminins, qu’ils soient bons ou mauvais, principaux ou secondaires...

 

  Les deux derniers films de Christophe Gans sont plus surprenants : Silent Hill, sorti en 2006, adapte l’univers d’un jeu-vidéo bien connu des gamers. Comme les fois précédentes, le réalisateur offre un travail léché au niveau visuel. La direction artistique est absolument dingue. Mais son approche du fantastique se révèle assez originale : il s’amuse plus avec l’atmosphère qu’avec les codes habituels du genre. Ses influences, que l’on sent toujours, sont également moins directement présentes.

  La partie finale du long-métrage oscille entre horreur et grotesque, il y a du grand-guignol dans la scène de l’église et son déferlement de violence.

  Le film fait moins parler de lui, plus confidentiel dans sa forme comme dans son fond, le succès public est plus modeste, mais il a quelque chose de rassurant : malgré des annonces régulières de projets qui ne verront pas le jour, Gans est toujours là, tournant avec une liberté certaine, produit par un Samuel Hadida  qui lui fait confiance depuis ses débuts.

 

Le Pacte des Loups

Le Pacte des Loups

Partager cet article
Repost0
13 décembre 2018 4 13 /12 /décembre /2018 10:05
Le cinéma de Christophe Gans (1ère partie)

  En 4 films et 2 courts-métrages, Christophe Gans a su créer un univers sous haute influence, servi par une exigence et un sens de l’esthétique assez rares dans le cinéma hexagonal.

 

  Passionné de cinéma, son premier film, Silver Slime, court-métrage datant du début des années 80, fait avec peu de moyens, transpire les références tant narratives que visuelles. Il est d’ailleurs dédié au réalisateur Mario Bava, décédé peu de temps auparavant. On retrouve tous les codes du giallo italien, certains plans sont des clins d’œil flagrants aux films de Dario Argento et Bava (la fille devant sa baignoire, le tueur caché derrière sa victime, le passage du corps à travers la fenêtre). Gans a un peu plus de 20 ans, il regarde des films à la chaîne et fonde la revue Starfix, consacrée au cinéma de genre. Sa cinéphilie se construit et les années 90 le voient passer derrière la caméra une bonne fois pour toutes.

  Si on prend la peine de lister les sources d’inspiration du cinéaste pour chacun de ses films tournés entre 1993 et 2014, on se rend vite compte de la variété des influences qui bouillonnent en lui : le manga avec Crying Freeman, une énigme historique authentique avec Le Pacte des Loups, le jeu-vidéo avec Silent Hill et le conte de fée avec La Belle et la Bête, sans oublier l’univers fantastique de Howard Phillips Lovecraft avec le film à sketches Necronomicon.

  Si cette énumération des inspirations de Gans est importante, c’est tout d’abord parce qu’elle montre à quel point le bonhomme se nourrit de tout ce qui l’entoure et, du coup, offre une œuvre variée... mais c’est également ce qui constitue l’un des principaux défauts de son cinéma : il veut fréquemment mettre beaucoup de choses dans ses films. Trop parfois... cela a deux conséquences : la première, il tourne peu, ayant probablement des exigences qui effraient les producteurs, la liste de ses projets avortés étant cinq fois plus longue que celle des films qu’il a tournés. La deuxième, presque plus problématique, confère à certains de ses films un caractère bordélique, parfois bancal, le long-métrage oscillant entre moments esthétiques et scènes flirtant avec le grotesque, mélangeant avec plus ou moins de bonheur les genres. La meilleure démonstration de ce problème est probablement son film le plus connu, véritable succès public, Le Pacte des Loups. Personne ne contestera le caractère esthétique du film, brillamment photographié, avec de beaux décors et des costumes au diapason. En revanche, se retrouver avec des méthodes de combat directement héritées des films de kung-fu dans la France du XVIIIème siècle... il fallait oser !

  Le Pacte des Loups fourmille de clins d’œil cinéphiles, comme Les dents de la mer lors du premier meurtre de la Bête, Le chien des Baskerville à plusieurs reprises, on peut même penser à Alien lors de l’attaque de la créature dans la maison des paysans... on se rappelle aussi, encore une fois, Mario Bava lors de la séquence dans la chambre d’Emilie Dequenne avec Vincent Cassel...

  Le film, qui retrace jusqu’à un certain point les événements authentiques ayant frappé le Gévaudan, territoire victime de la fameuse Bête, est tout à fait représentatif des talents et des points faibles de Gans : une mise en scène stylisée, un casting superbe, bref, un très bel écrin pour un scénario imparfait mêlant des genres qui ne vont pas toujours bien ensemble. Le cinéaste lui-même, dans son commentaire audio du film, a parfaitement conscience des faiblesses de la seconde partie, entre autres...

  Mais lorsqu’on regarde le long-métrage, on sent une générosité de la part du réalisateur qui fait vraiment plaisir à voir : c’est du grand spectacle, ça ne ressemble en fin de compte à rien d’autre de ce qui se fait chez nous et 17 ans après, Le Pacte des Loups fait encore son petit effet, beau film d’aventures en hommage à un cinéma populaire comme on n’en fait plus. Oui, le positif l’emporte sur le négatif !

Une scène du "Necronomicon" de Gans

Une scène du "Necronomicon" de Gans

Partager cet article
Repost0
10 novembre 2018 6 10 /11 /novembre /2018 10:27

  Retrouvez-nous, demain, dimanche 11 novembre, à 11 heures, sur les ondes de Radio Balistiq, pour le 5e numéro de notre émission consacrée au cinéma, "Format Respecté". Un beau programme en perspective, mené avec les copains Antoine Royer et William Etiève. Je rappelle que vous pouvez également podcaster les émissions précédentes sur le site Internet de Radio Balistiq.

Format Respecté sur Radio Balistiq
Partager cet article
Repost0
26 février 2018 1 26 /02 /février /2018 10:01

  Petit rappel : notre émission "Format Respecté", bimensuelle et diffusée sur Radio Balistiq le dimanche, de 11 heures à midi, se poursuit : déjà une douzaine d'heures en boîte, vous pouvez retrouver les derniers numéros en podcasts sur le site de Radio Balistiq.

  La prochaine sera diffusée le dimanche 4 mars, je suis toujours en compagnie de mes camarades de jeu Antoine Royer et William Etiève, fondateurs de l'émission il y a déjà quelques années.

  Si le 7e Art, c'est votre truc, prenez le temps de nous écouter !

  Ci-dessous, Steven Spielberg sur le tournage de "E.T."...

Du Cinéma, toujours...
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de David Verdier
  • : Des 'billets' sur des films vus, des lectures, l'avancement de mes écrits divers, des manifestations culturelles auxquelles je participe...
  • Contact

Recherche

Pages

Liens