Le blog de David Verdier

  Dimanche 23 novembre, je serai au Château des Planches à Saint-Maur pour dédicacer ma série policière, désormais composée de quatre romans. « Le Manoir Messakine », petit dernier, est désormais installé dans les points de vente, n’hésitez pas à vous jeter dessus !

  J’ai déjà eu quelques retours de lecteurs très encourageants, cela fait toujours plaisir et reste un facteur très motivant pour se lancer dans l’écriture de la suite des aventures de Tharel et Kestevan.

  En attendant, venez nombreux dimanche, je serai présent toute la journée et serai ravi d’échanger avec vous !

  Le samedi 8 novembre, de 9 heures 30 à 12 heures 30, je serai en dédicace pour la sortie de mon 4^e roman, qui arrive normalement aujourd’hui chez l’éditeur. Son titre, « Le Manoir Messakine ». Je n’étais encore jamais allé à la librairie-maison de la Presse Bénédictine à Saint-Benoît du Sault pour rencontrer mes lecteurs, ce sera donc chose faite samedi matin. Je vous y attends !

  La Nuit du Polar a été une franche réussite avec une fréquentation impressionnante : le public a semblé conquis par l’enquête grandeur nature !

  Cela a permis à la bande d’auteurs que nous sommes de nous retrouver pour discuter, échanger sur nos projets… en attendant de se réunir à nouveau lors du Salon « Plumes en Berry », le dimanche 23 novembre 2014.

  Une petite semaine de vacances s’amorce, avec au programme la finalisation du scénario de BD pour Claude Turier, le bouclage de ma 3^e nouvelle pour la revue « Big Pulps » (le numéro contenant le deuxième récit vient de paraître, si vous êtes intéressé, vous pouvez me contacter sur ce blog ou bien passer par le site de l’éditeur (Loubianka éditions) ou sa page Facebook).

  Comme je vais mettre un point final à certains écrits, je vais pouvoir reprendre plus sereinement la rédaction de mon 5^e roman, pour l’instant sans titre, et qui, fait nouveau, ne sera pas un roman policier. Mais comme je l’ai déjà écrit ici-même, j’en dirai plus lorsque le projet aura bien avancé.

  Enfin, voici un lien vers une vidéo qui vous donnera une idée de ce qui s’est passé dans les rues de Châteauroux vendredi dernier : http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2014/10/25/VIDEO.-La-premiere-Nuit-du-Polar-fait-l-unanimite-a-Chateauroux-2094462

  Ci-dessous, deux photos prises par votre serviteur lors de la Nuit du Polar et en cadeau, la reproduction de la couverture de notre deuxième recueil black Berry pour vous faire une idée du contenu !

  Difficile d’apprécier ce 24^e album au même niveau que les autres. Tout d’abord, son inachèvement empêche tout avis critique global. On sait qu’Hergé faisait évoluer ses histoires au fil du temps. Comme presque rien de « L’Alph-Art » n’a été franchement dessiné, l’auteur aurait largement eu le temps de remanier son récit.

  Après quelques flamboyantes échappées suivies d’un épisode plus faible (« Tintin et les Picaros »), on revient avec cet opus à une narration assez classique et un fond policier. Nous ne sommes cependant pas dans de l’aventure avec un grand A ni de l’exotisme à toutes les pages (contrairement aux deux précédentes histoires). L’ancrage de « L’Alph-Art » dans la modernité et dans son époque se fait en partie à travers le milieu dans lequel il se déroule, celui de l’Art Moderne. On sait qu’Hergé s’est intéressé à la peinture (il en a même exécuté quelques-unes lui-même), ce qui l’a peut-être poussé vers cette histoire. En tout cas, il a visiblement voulu revenir à un certain classicisme avec ce nouveau projet car si l’on songe à ce qu’aurait pu donner une autre histoire, celle qui consistait en un huis-clos dans un aéroport (l’une des grandes Arlésiennes dans l’univers de Tintin), on aurait probablement eu droit avec un tel choix à un album-concept qui aurait quelque peu chamboulé les codes de la série.

  Mais concluons, en attendant une prochaine relecture (ce qui arrivera forcément !) : l’œuvre monumentale d’Hergé s’achève donc sur un point d’interrogation, Tintin étant en fâcheuse posture dans la dernière case « lisible » de l’album. À chaque lecteur de faire tourner ses méninges pour donner une fin à « Tintin et l’Alph-Art ». Une fin « ouverte », comme on dit, peut-être était-ce le meilleur moyen de ne jamais en finir avec la série…

  Toutes les infos sont données sur l’affiche ci-dessous, mais je vous explique en quelques lignes : les éditions La Bouinotte et Annabelle Arnault proposent une soirée pas comme les autres aux amateurs de polar (et à tous ceux qui aiment s’amuser !). Après avoir participé à une enquête grandeur nature en ville, une surprise vous attend en fin de parcours. Je ne peux vous en dire plus, j’ai un revolver sur la tempe !

  Rendez-vous, donc, le vendredi 24 octobre prochain, les hostilités débutent à partir de 18 heures !  

  À noter également que le lundi 6 octobre prochain, à 20 heures sur Radio Balistiq, vous me retrouverez avec Jean-Marc Desloges pour une nouvelle émission de « Phylactères ». Nous présenterons des coups de cœur suivant nos dernières lectures et nous recevrons également le scénariste-dessinateur Gary Tupolev, qui a sorti récemment aux éditions La Bouinotte un petit album intitulé « Bon pour les filles ».